Maroc, au revoir !

Oui oui on est en retard sur les vidéos. Il y a aujourd’hui un mois presque jour pour jour, nous disions au revoir au Maroc. Après avoir passé pas loin de cinq mois sur le territoire entre dunes de plage et dunes du désert, nous avons changé de pays.

Mais revenons sur ces derniers temps marocains. Nous avons quitté la Ferme équestre de la Roseraie au mois de mars, après y avoir travaillé en tant que bénévoles pendant deux mois.

Et si nous avons tardé à quitter le refuge, c’est parce que nous avons enchaîné aussi les déboires. Alors que nous devions partir deux jours plus tard, Alysse s’est fait mordre l’oreille par un cheval. Ce qui a nécessité des soins et de rester sur place plus longtemps. Et puis.. Nous allions prendre notre envole lorsque Noha est tombé en trottinette et s’est cassé le coude. Nous voici donc

à nouveau bloqué à la ferme. Mais une nouvelle galère sonne à la porte lorsque notre « Carnet de passage en douane » qui doit nous permettre de continuer en Afrique se retrouve bloqué à la douane de Casablanca, soit 600km au nord de là où nous sommes. Et nous allons nous battre pendant quinze jours afin de pouvoir aller le chercher sur place. Bref toutes ces aventures ont reculées notre départ.

Nous faisons notre premier arrêt à une quarantaine de kilomètres de Taroudant. Il fait très chaud et nous avons choisi un lieu non loin d’une petite rivière pour que les enfants puissent se baigner. C’est très agréable. Et voilà que nous faisons encore une belle rencontre qui nous offre un bon petit repas le soir venu.

Nous profitons de la rivière, des habitants du village, des conversations, des rencontres qui s’écrivent au fil du voyage.

Sur notre descente vers le sud nous avons eu la chance de visiter des lieux magnifiques, si riches de leur histoire. Nous sommes passés par des greniers, des ksars, des villages, jusqu’à notre arrivée au plus près du Sahara.

Là bas, nous avons retrouvés des amis français mais aussi des amis marocains qui tiennent un petit camp aux dunes de Tinfou. Nous avons aussi été un peu plus loin, pour aller admirer la dune qui est surnommée « la dune des juifs ».

Nous voici sur ce que l’on appelle « la route de l’anti Atlas », cette route suit le Sahara de l’Algérie à la côte Atlantique. Son environnement désertique est totalement dépaysant. Zagora, Tata, Assa… Nous prenons notre temps, on en profite pleinement. Chaque rencontre est magique. Nous étalons peu sur les réseaux de vidéos chez les gens par respect de leur vie privée et puis parce que nous n’avons pas envie de « gâcher » ces moments en faisant du « m’as-tu vu ? » comme on dit. Nous savourons seulement ces bonheurs entre nous.

Nous découvrons les gravures rupestres du côté d’Akka et c’est assez fou de se dire que nous touchons à des milliers d’années d’histoires.

Mais le temps avance et pas nous. Il va falloir mettre un peu les bouchées double sur la route car il nous arrivons bientôt à la fin de notre visa. Et surtout… On ne sait jamais on veut se laisser un peu de marge sur notre visa au cas où il nous faudrait repasser au Maroc, on ne sait jamais.

Nous disons au revoir à la famille « Nockifé family » à l’oasis de Tighmert, c’est ici que nos chemins se séparent pour une durée indéterminées.

Ils remontent vers la France, tandis que nous descendons vers la Mauritanie.

Les chaleurs sont très fortes, nous voulions prendre par les pistes intérieurs mais les locaux et les autorités nous le déconseillent à cause des mines encore existantes sur la région. Nous prenons donc la traditionnelle route de la côte.

Tarafaya, Laayoune, Dakhla, nous descendons en une semaine, tout en profitant des paysages magnifiques qui s’offrent à nous.

Et ce sont encore une fois de belles rencontres qui se font à Dakhla où nous sommes invités à passer du temps avec une famille de la ville. On échange de nos cultures, les enfants jouent ensemble pendant que les parents font connaissance.

Nous faisons même des essais loupés de pêche. C’est en forgeant que l’on devient forgeron.

A partir de Dakhla la route devient longue. Je ne dirais pas ennuyeuse mais plutôt monotone. C’est une longue, très longue route au milieu de rien, nous devons parcourir de grande distance pour se trouver un lieu agréable où se poser pour la nuit.

Nous décidons de prendre la piste pour la frontière de Diama, ce n’est pas encore la saison des pluies, nous devrions passer sans aucun problème. Nous dormons au poste de police juste avant le début de la piste.

La suite ? Je vous le raconte dans un prochain article. Rendez-vous pour notre arrivée en Mauritanie.

A bientôt

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